Le sujet de philosophie de la série «S» du baccalauréat de cette année invitait les candidats à se pencher sur la question des règles de l'art, donc de la liberté de création. Sujet bien venu quand les détracteurs de l'art contemporain persistent à l'accuser d'être le règne du «n'importe quoi».
L'art n'est-il vraiment soumis à aucune règle? La création esthétique est-elle ouverte à une liberté sans rivage? Et les artistes, affranchis de toutes prescriptions, ne suivent-ils qu'une spontanéité créatrice sans loi — leur inspiration, leur «génie»?